La Lettre “Géopolitique de l’Electricité de décembre 2017 est consacrée au grand écart désormais constaté entre discours européens et français concernant le climat et résultats.
Telle est la conclusion tirée des récentes données de l’Agence Européenne de l’Environnement dont la mission officielle est de les recueillir.
Hors le Royaume-Uni , qui va quitter l’Union, l’Europe augmente ses émissions de gaz à effet de serre de 2014 à 2016 et ne remplira pas ,et de loin, ses engagements internationaux.
Le Royaume-Uni obtient un résultat peut-être unique au monde: il baisse de près de 10% ses émissions en deux ans. Aucun autre grand pays européen, dont l’Allemagne, ne réussit durant cette période à les diminuer.
Le Royaume-Uni est le seul Etat européen à ne privilégier aucun moyen pour parvenir à une énergie « bas carbone » alors que la France en accélérant solaire et éolien, s’acharne à décarboner son électricité qui l’est déjà largement.
L’Europe veut être le leader mondial de la préservation du climat. Ces derniers résultats l’empêchent de l’être.La France a augmenté ses émissions deux années de suite, ce qui est incompatible avec la priorité récemment proclamée par le Chef de l’Etat de préserver le climat en les diminuant.
Les mesures habituellement proposées pour préserver le climat ayant un impact sur les secteurs électriques, ce thème est devenu incontournable pour la géopolitique de l’électricité.
Très sincèrement,
Lionel Taccoen
Directeur Lettre « Géopolitique de l’Electricité » www.geopolitique-electricite.com
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