Éoliennes flottantes : la lettre ouverte d’un Quiberonnais aux élus

Le télégramme 16 octobre 2020

Robert Ployart, un habitant de Quiberon, a adressé une lettre ouverte aux élus de la commune, pour leur demander de s’opposer au projet de parc éolien entre Belle-Ile et Groix.

Robert Ployart, un habitant de Quiberon, a adressé une lettre ouverte aux élus de la commune, pour leur demander de s’opposer au projet de parc éolien entre Belle-Ile et Groix.

« Je suis un citoyen retraité à Quiberon. Ingénieur, j’ai consacré toute ma vie professionnelle à la recherche appliquée dans le domaine de l’énergie, dont dix années dans l’énergie solaire. Et je suis très inquiet à propos de ce projet d’éoliennes flottantes. Au-delà de l’impact visuel – désastreux – du projet de 62 éoliennes qui fait aujourd’hui l’objet d’un débat public, je voudrais attirer votre attention sur un autre aspect, écologique et économique, qui devrait vous alerter. Une information discrète, dans un dossier du projet intitulé « Le modèle économique de l’éolien en mer », ne vous aura pas échappé : « La centrale à gaz de Landivisiau (29) de 446 MW sera mise en service pour répondre à une problématique d’équilibre du réseau […] et donc de sécurité d’approvisionnement électrique ». Cela peut paraître anodin, une sorte de camping-gaz d’appoint. Mais c’est une puissance énorme : la moitié de la puissance d’une centrale nucléaire. Elle tournera les trois quarts du temps pour compenser les baisses de vent, ce qui conduira au rejet de plus d’un million de tonnes de CO2 par an ! Donc, contrairement à ses objectifs, ce projet ne pourra à terme qu’accroître significativement le taux de CO2 dans l’atmosphère. Merci de faire en sorte que la municipalité de Quiberon s’oppose à ce projet ! Ôtez-moi d’un doute : vous n’allez pas céder aux sirènes des taxes éoliennes ? »À lire sur le sujet

2 Commentaires

  1. Vite une centrale nucléaire en Bretagne. Visiblement personne chez vous ne veut avoir la vue gachée par des éoliennes. Par contre des résidences pour retraités ou des résidences secondaire pour les riches citadins de l’intérieur du continent ça ne posent aucun problème de vue. Et que dire de nos écocitoyens privilégiés qui roulent en voiture électrique et qui sont accros à la technologie. Une consommation électrique qui explose mais une production « chez les autres ». Parce que à part s’opposer aucune proposition de solution au niveau local.

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