Julien Aubert, député du Vaucluse a rédigé l’annexe 18 (transition énergétique) du rapport de la Commission des Finances, de l’Économie Générale et du Contrôle Budgétaire sur le projet de loi après engagement de la procédure accéléré de règlement du budget et d’approbation des comptes de l’année 2018. Voir le document
Ce document très complet est très critique (voir Extrait de Valeurs actuelles). Il comprend de nombreuses données chiffrées montrant bien le coût démesuré pour l’état.
On peut lire :
« Le soutien financier apporté par l’État aux éoliennes est onéreux,
déséquilibré, alimente des sur-rentabilités indues, échappe partiellement au contrôle budgétaire du Parlement et présente un bilan économique et industriel peu satisfaisant./ »
« La Cour en conclut que « c’est l’État qui prend le risque de prix » et
non le producteur d’énergie renouvelable. »
« Le coût du soutien financier direct et indirect apporté par l’État à la filière
éolienne est particulièrement onéreux. Son niveau élevé interpelle d’autant plus que cette politique se caractérise également par l’alimentation de sur-rentabilités indues et par une insuffisante association du Parlement.«
« En conclusion de cette analyse critique, le rapporteur considère que la
politique de soutien aux éoliennes s’est attachée à soutenir coûte que coûte le développement de cette filière sans que les paramètres financiers, économiques et industriels aient été pris en considération à leur juste mesure.«
« Le rapporteur considère que les objectifs de développement assignés au secteur éolien sont déraisonnables au regard du coût du soutien apporté à cette filière, de son accueil difficile dans territoires et de son bilan économique et industriel décevant.«
« L’addiction de l’éolien aux subventions publiques doit cesser. »
Et pendant ce temps , Monsieur De Rugy , notre ministre de la transition écologique qui vend nos précieuses et belles campagnes et la qualité de notre vie rurale , et aussi notre santé aux rapaces de l’éolien , organise un repas informel ( à l’info aujourd’hui 12\07 ) avec des lobbyistes de l’énergie , repas qui ne devait » exprèssément pas apparaître dans son agenda public » Voir article de Ouest France
Tout ce mic-mac opaque du plus haut niveau au plus bas laisse songeur……
aux regards des faits dans ce genre de duplicité entre pouvoir et lobby, le PNRM n’est pas sans reproche, il y participe, donc c’est ce système pyramidal politicien, avec exclusion de toute transversabilité qui est une impasse pour l’expression citoyenne…de terrain