Dans les riches plaines, la nature, comme sûre d’elle-même, étale avec une sorte de complaisance bourgeoise ses trésors toujours un peu vulgaires. Elle a l’aplomb que donne l’opulence. Dans nos montagnes, timide comme la pauvreté, elle s’enveloppe de mystère ; elle enfouit ses beautés dans les replis d’un sol tourmenté, dans les profondeurs de ses vallons et de ses forêts, et ne les révèle, pour ainsi dire, qu’à l’amant assez audacieux pour surprendre sa pudeur et soulever ses voiles…..
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