Paysage et éolien : Les Grands Sites de France appellent à plus de concertation et de planification
Dans un contexte global d’allègement et d’accélération des procédures en matière d’implantation éolienne, les membres du Réseau des Grands Sites de France appellent à une meilleure prise en compte du paysage dans la politique énergétique et à une concertation locale préalable aux projets éoliens.
Le Mont-Beuvray vu de Saint-Prix-en-Morvan ©Bibracte, Antoine Maillier
Les Grands Sites de France, des territoires mobilisés pour la transition énergétique
Les Grands Sites de France, territoires en transition tant d’un point de vue paysager, environnemental que socio-économique, ont fait le choix conscient et volontaire d’un développement local maîtrisé reposant sur la qualité exceptionnelle de leurs paysages.
Par un ensemble d’actions concrètes qui placent le paysage au cœur de leurs projets de développement et d’aménagement, ils contribuent, aux côtés du ministère de la Transition écologique et solidaire, à la transition énergétique : réduction de la place de la voiture dans les sites et forte incitation aux déplacements doux, aménagements sobres réalisés avec les matériaux du site, éco-construction, recours au photovoltaïque, valorisation des productions locales, sensibilisation de leur 32 millions de visiteurs à l’environnement et au comportement responsable, etc.
Lire la contribution des Grands Sites de France au Plan Climat
Quel avenir pour le paysage ?
Impliqués dans la transition énergétique, les Grands Sites de France sont évidemment par principe favorables au développement de l’éolien. Cependant, alors que les paysages représentent un atout majeur des régions rurales et une valeur d’avenir pour leur développement, les membres du Réseau des Grands Sites de France, élus de territoires ruraux dans leur grande majorité, s’inquiètent de la multiplication des projets éoliens industriels, en particulier terrestres, situés en vue des Grands Sites de France labellisés ou en projet ou des sites classés importants.
Cette inquiétude est accrue dans le contexte global d’allègement et l’accélération des procédures d’instruction des projets éoliens et d’évolution vers le gigantisme des installations. Lancés sans appréhension globale de leurs impacts paysagers ni concertation locale préalable, beaucoup de ces projets aboutissent à des choix incohérents et rejetés par un nombre croissant de territoires.
Pour une meilleure prise en compte du paysage dans la planification de la transition énergétique
Face à ce constat, les membres du Réseau des Grands Sites de France appellent à ce que le paysage soit reconnu comme un facteur majeur d’appréciation des choix à opérer en matière d’économies d’énergie et de sources d’énergies (énergies bois, géothermie, photovoltaïque, éolien…).
Il demande une meilleure prise en compte de la dimension paysagère dans les documents de planification spatiale à l’échelle locale et à grande échelle et dans les plans traitant d’énergie, de climat et d’aménagement du territoire, avec un accompagnement financier des collectivités dans la planification de la transition énergétique. Il souhaite que des études d’aires d’influence paysagère autour des Grands Sites soient engagées. Cela notamment afin de garantir des « zones de respiration paysagère » et éviter la banalisation des paysages par les parcs éoliens.
Il souhaite également que les structures gestionnaires de Grands Sites de France labellisés ou en projet, ainsi que les autres gestionnaires d’espaces protégés, soient systématiquement consultés en amont de ces projets éoliens.
En traitant la question de la transition énergétique, non pas de manière isolée mais de manière réfléchie et adaptée à la singularité de chaque site, les membres du Réseau des Grands Sites de France ambitionnent de montrer l’efficacité du paysage comme levier pour penser l’avenir durable des territoires.
les paysages de France à epargner ne se limitent pas à 43 sites ou l’économie touristique domine….
Vous avez raison car de nombreux autres sites sont remarquables, même s’ils ne sont pas dans les 43 sites. C’est le cas de nombreux endroits du PNR du Morvan, dont la région de Saint-Agnan.
Néanmoins cette position renforce notre combat pour la défense des paysages, morvandiaux notamment.
Avancée d’équlibre à ne pas mepriser, mais le futur s’écrira en fonction de la capacité de résistance des décideus du PNRM…c’est donc au President d’imposer les limites d’implantations dans l’optique ou l’eolien industriel à du sens sur son territoire ce qui est loin d’etre évident, risquant d’impacter les 17 sommets des hauts du morvan ou à 901m le haut folin fait sommet… zone qui par ailleurs espére un develloppement de l’eco tourisme pour survivre à la désertification socio économique en cours….c’est au PNRM de faire un choix clair devant la pression évidente des « batisseurs » de l’eolien industriel ou la notion de territoire à preserver n’a aucune importance car pure machine à profits financiers sans autres considérations léminaires du vivant des vivants composant les zones concernées….
A propos d’infos: l’enquéte publique du projet eolien (180m bout de pale) dit portes du nivernais porté par NORDEX va debuter du 6 novembre au 7 décembre…. et toujours un prefet au bout de cette chaine
Remettre en memoire le conseil scientifique du parc du 11 janvier 2013 à Saulieu comme echelle de mesure
Excellente idée
Il est accessible dans la rubrique à lire, regarder ou écouter
Sur ce document remarquons la présence de Mr Olivier Thiebaut(representant du parc), qui est toujours en poste comme paysagiste-urbaniste au sein du département environnement du parc (cf trombinoscope équipe sur le site du parc).
Comme quoi c’est dans l’air du temps de se renier ….
Comment ne pas conclure, devant les faits, que c’est le résultat (prejudiciable) de résolutions collectives prises sans la garantie d’un comité de suveillance interne au parc pour les proteger sur la durée d’une charte (12 ans pour l’actuelle) ou « l’amnesie » permets une gestion à geometrie variable border line de son contrat de base avec les populations contributives.
par le passif, j’ose dire qu’avec le nouveau president Sylvain Mathieu en fonction, acteur régional et inter régional il n’y a rien à esperer en termes de cohérence et d’aménagement du territoire raisonné et raisonnable relevant d’une concertation des populations concernées, que donc l’eolien industriel ou non dans le morvan se joue dans des salons inaccéssibles ou le seul contrepouvoir est la résistance de terrain.
Comme quoi c’est dans l’air du temps de se renier……
……à qui profite ces dérives, ces transgessions sur les résolutions prises collectivement ???? l’absence totale de comité de surveillance….recemment « à quoi sert le parc » était la question se voulant réponse de la part du Directeur du parc dans le journal de Saone et loire
Vu du plancher des vaches: depuis janvier 2016 ABO WIND méne sa route commerciale de constructeur d’eoliennes industrielles en toute transparence à STleger Vauban (en fait promo sur son site), avec une opposition réelle et affichée durant ces années… dont acte….en Janvier 2019 il serait souhaitable donc que le President du parc et ses 4 vice présidents se positionnent et cessent de procrastiner si ils veulent etre en conformité avec l’éthique de protection du territoire, faisant en partie l’objet de leur éxistence, de leur mission, justifiant l’attribution d’une dotation annuelle sur fonds publics, et ce sans interactions facheuses, nébuleuses avec des interets privés, des compromissions lobbystes.